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Voiture essence

Quel est l’avenir des motorisations essence ?

Pollution, zone à faibles émissions mobilité, santé publique, réduction des réserves pétrolières… À terme les moteurs essence et diesel disparaîtront de nos garages et places de parking. Les moteurs diesel d’ancienne génération sont déjà interdits dans certaines grandes villes. À côté de cela, le carburant devient cher, le rapport praticité/coût d’utilisation devient désavantageux. Alors, quel avenir réserve-t-on aux motorisations essence ?


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Quel est l'avenir des motorisations essence ?

La Commission européenne et la fin des motorisations essence

Le 14 juillet 2021, la Commission européenne lance la mise en œuvre du pacte vert européen (European Green Deal) initié en 2019. Avec ce Pacte vert pour l’Europe, la Commission européenne adopte une série de propositions ayant pour but d’orienter les politiques des 27 États membres de l’Union européenne au sujet du climat, de l’énergie, des transports et de la fiscalité. L’objectif étant de faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre.

Les objectifs chiffrés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont les suivants :

  • 55 % des GES en moins en 2030 par rapport à 1990 ;    
  • fin des émissions nettes des GES en 2050.

Les véhicules à moteur thermique suivent la même logique puisque la Commission européenne propose des objectifs tout aussi ambitieux :

  • 55 % de réduction des émissions des voitures d’ici 2030 ;    
  • 50 % de réduction des émissions des camionnettes d’ici 2030 ;    
  • 0 émission des voitures neuves d’ici 2035.

Autrement dit, à partir de 2035, les constructeurs et les distributeurs automobiles ne pourront plus vendre de voitures neuves à moteur thermique. Cela signe donc la fin des motorisations essence et même des hybrides tant plébiscités.

Quelle voiture choisir à l’avenir ?

À partir de 2035, l’achat d’un véhicule neuf doté d’une motorisation à essence, diesel ou hybride rechargeable ou non deviendrait impossible. Quelle voiture choisir à partir de 2035 ? L’avenir automobile appartiendra aux voitures à émissions nulles. C’est-à-dire, des voitures n’émettant pas de GES quand elles sont en train de rouler.

Aujourd’hui, il existe deux types de véhicules à émissions nulles : les voitures 100 % électriques et les voitures à hydrogène. Les modèles électriques sont bien plus répandus que ceux à hydrogène et les constructeurs automobiles se tournent clairement vers le 100 % électrique. Il est donc fort à parier que, dès les années 2030, vous aurez à choisir votre voiture parmi une grande offre électrique.

D’ailleurs, la Commission européenne encourage l’essor des véhicules à émissions nulles. Par conséquent, la dotation de bornes de recharge supplémentaires sur le territoire européen s'est installée au cœur des sujets. Elle est devenue le cheval de bataille des nouvelles voitures électriques et hydrogènes. Et pour cause, non seulement l’autonomie de ces véhicules est majoritairement plus faible que les moteurs à essence ou diesel, mais la vitesse de charge est nettement plus lente. Il en résulte de nombreux arrêts, en particulier sur les longs trajets.

Et, l’avenir est déjà là puisque choisir sa voiture aujourd’hui peut vite devenir un challenge pour peu qu’on vive dans une zone urbaine polluée.

Quelles sont les zones à faibles émissions mobilité ?

Santé publique France estime que les particules fines sont responsables de 40 000 décès chaque année en France. La santé publique étant un enjeu majeur pour les autorités, la qualité de l’air doit s’améliorer dans les zones urbaines les plus polluées. C’est pourquoi la loi d’orientation des mobilités a créé les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) où les véhicules les plus polluants sont interdits de circulation. On compte 11 ZFE-m depuis 2021 :

  • Métropole de Lyon ;    
  • Grenoble-Alpes-Métropole ;    
  • Ville de Paris ;    
  • Métropole du Grand Paris ;    
  • Métropole d’Aix-Marseille-Provence ;    
  • Métropole Nice-Côte d’Azur ;    
  • Métropole Toulon-Provence-Méditerranée ;    
  • Toulouse Métropole ;    
  • Montpellier-Méditerranée Métropole ;    
  • Eurométropole de Strasbourg ;    
  • Métropole Rouen-Normandie.

Notez que les 45 plus grandes villes françaises de plus de 150 000 habitants devront mettre en place des ZFE-m avant la fin de l’année 2024. Autant dire que les zones urbaines seront fortement impactées mettant à mal l’avenir des motorisations essence et surtout diesel.

En effet, le fonctionnement des ZFE-m repose sur le système de vignette Crit’Air et depuis le 1er juin 2021, seuls les véhicules de catégorie Cirt’Air 1, 2 et 3 peuvent circuler dans les ZFE-m. Dans les faits, les moteurs diesel d’avant 2006 ne peuvent plus rouler dans Paris par exemple. Mais attention, le Crit’Air 3 est aussi sur la sellette, car les voitures avec cette vignette ne pourront plus circuler dans les ZFE-m dès 2023.

Quel avenir pour les voitures d’occasion reconditionnées ?

L’avenir est donc bien plus proche qu’on peut le croire. Bien qu’il soit toujours possible d’acheter des autos à carburant fossile, il est fortement conseillé de choisir des occasions reconditionnées récentes. Mieux, vous pourrez vous tourner vers des véhicules équipés d’un système hybride. Ils ont l’avantage de consommer moins que les motorisations essence classiques et permettent une utilisation dans les grandes villes encore durant plusieurs années. De plus, en achetant une voiture neuve, 0 km ou d’occasion reconditionnée vous réduisez également les coûts d’entretien.

Aussi, en attendant de changer votre voiture, vous pouvez profiter d’une bicarburation essence avec une installation GPL ou un boîtier bioéthanol.